Prieuré de Glatigny

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Prieuré de Glatigny
Façade nord de l'ancien prieuré.
Présentation
Type
Localisation
Pays
France
Commune
Coordonnées
Carte

Le prieuré de Glatigny se situe sur la commune de Chabris dans l'Indre au nord du département.

Localisation[modifier | modifier le code]

À cinq kilomètres au sud-est de Chabris, le prieuré se trouve sur la rive droite du Fouzon, il est accessible par la route de Dun-le-Poëlier (RD 31 puis D25a)

Historique[modifier | modifier le code]

L’histoire du prieuré de Glatigny commence avec sa fondation par la première prieure d'Orsan, Agnès de Châteaumeillant, grâce à un don de Roland Le Bigne et de Foulques de Romorantin. L’ensemble monastique fontevriste Notre-Dame-de-Glatigny, qui fut important, a dû une partie de son développement initial aux comtes de Blois, aux seigneurs de Graçay, de Mehun, de Courcelles et de Rabeau[2].

Elle se termine par la Révolution française qui en organisa la vente comme bien national le 27 juin 1791. Transformé en ferme, il offre aujourd’hui une importante grange (ancienne église du Prieuré)[2],[3].

Religieuse du Prieuré[modifier | modifier le code]

Françoise de La Châtre de la Maisonfort, famille de La Châtre, est religieuse au prieuré fontevriste de Glatigny. Elle est nommée abbesse de l'abbaye de Faremoutiers en 1605 à 31 ans. Elle le restera jusqu’en 1643[4].

Domaine et bâtiments d’exploitation[modifier | modifier le code]

Fenêtre murée mais évocatrice.

Les terrains servant de support au nouveau prieuré fontevriste avaient été donnés au prieuré par Roland le Bigne et Foulques de Romorantin, à deux lieues de la ville de Romorantin et confirmés au XIIe siècle par Ebbes de la Vernelle.

Un élément majeur est constitué par l’ancienne église du prieuré utilisér actuellement comme grange. On peut encore y voir les restes imposants de l’ancien maître autel (XVIIIe siècle) ainsi que ceux d’un autel latéral sis sur le côte nord. Le décor de celui-ci — d’une grande originalité — donne à voir une croix se détachant sur un fond imitant parfaitement un vitrail alors que le mur conte lequel l’autel latéral est apposé est un mur plein sans aucune ouverture sur l’extérieur.

Complétant les vestiges subsistants de la grande chapelle priorale, on trouve la fenêtre axiale de la nef certes murée, comme la plupart des ouvertures du sanctuaire, mais qui du moins offre aux yeux des pèlerins d’un jour un souvenir visible de ce que fut cette chapelle. Le côté est du cloître qui figurait encore sur le cadastre napoléonien n'est plus visible aujourd'hui.

Deux bâtiments annexes sont aussi connus sous l'appellation de « logis du prieur[3] ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. a et b « Un prieuré parmi d'autres nombreux en Berry », sur dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com (consulté le ).
  3. a et b « Prieuré de Glatigny », Bulletin de l’APF (Association des Prieurés fontevristes), no 10,‎ , p.63.
  4. « Françoise de La Châtre », sur cercornum.univ-st-etienne.fr (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Grand cartulaire de Fontevraud, J.-M. Bienvenu, 761.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]